Chaos more than dumbass || ft. Chaenah la gourgandine ❤

Chaenah

Suhwan

OOTD - ft. @Gwak Chae Nah

Chaos more than dumbass

D’avance - ce matin-là, ceux d’avant, la date approchante - Su Hwan sait que cette soirée va être terrible.
Mais d’avance, il sait aussi que même au bord de la mort, même s’il chope la grippe, il sera obligé de s’y montrer pour toute la durée du repas et une heure ou deux après ça… voir trois.
Il n’y est pourtant que stagiaire dans ce cabinet. Mais non, si ce soir il fait la soirée chiante buissonnière, on le notera sans le noter dans ce dossier, on portera son absence dans les regards jugeurs, et les requêtes de larbins augmenteront de façon significative.
Alors voilà pourquoi, ce matin-là, il soupire un peu sur ses cours à la fac. Voilà aussi pourquoi, il soupire en usant de sa précieuse photocopieuse à la boite, et qu’il a une gueule de désespérée quand il entend tous les employés se dire à tout à l’heure. Un vendredi soir où il aurait pu…
… faire un truc pas si passionnant que ça ?
Un ciné, une petite partie, un restau entre amis… voir du sport… il y avait tellement de façons d’occuper un vendredi soir mieux que celle-ci.
Même se coucher pour partir en rando le lendemain…
…
On le privait de rando ! Alors oui, il y avait de quoi être un peu blasé sous la douche. Il y avait de quoi soupirer dans ce dressing pour se choisir un costard en pensant aux collègues qu’il allait devoir se coltiner ce soir.
… parce que pour parler franchement, il y en avait de sacréments cons.

A commencer par Jeon Cheol Mu. Celui qui riait grassement près du bar dès l’apéro servi. Celui qui était en train de raconter comment il avait “baisé” la petite nouvelle actuellement en arrêt maladie pour de sombres raisons.
Et Il y avait Kim Dak Ho… celui qu’il surnommait secrètement Dak Ho Rabanne - parce qu’il était une personne incroyablement drôle… on sait - Dak Ho Rabanne qui foutait trop de parfum, clairement. Dak Ho Rabanne qui, depuis, vingt minutes qu’il avait débarqué, racontait à son pote Cheol Mu - surnommé le mou - que sa copine “vraiment over bonasse” n’allait pas tarder et qu’il faudrait faire de la place pour laisser son cul rentrer s’il voyait ce qu’il voulait dire. Le tout, bien évidemment, accompagné de conseils de lourds.
Quand il s’était mis à parler qu’il lui avait envoyé un chauffeur, le grand jeu, la totale, Su Hwan avait décroché… et il s’était demandé pour la centième fois de son existence dans quel monde il vivait.

Un monde mauvais Su Hwan. Un monde très mauvais.
Un mode que ton soda ne saura noyer. Pourtant, il avait fixé le fond de son verre… et il s’était perdu à compter les bulles.
Combien de temps est-ce qu’il allait devoir tenir dans cet enfer ?
Pour le stage, on savait… le temps encore de ses études s’il voulait ne pas être une charge totale pour son oncle. Question de principe, même si son enfant de tuteur ne manquait pas d’argent.
Pour la soirée… il y avait de fortes chances que les minutes de cette soirée se transforment en heures. Il y avait de fortes chances Hyun Ae boive trop et se plaigne à nouveau de son divorce. De fortes chances qu’elle lui fasse des avances parce que si son mari avait été voir une jeune de 20 ans, pourquoi pas elle.
Au final, Cheol Mu et elle - faute de neuf - iraient peut-être faire un tour aux toilettes comme ils le faisaient parfois en pensant que personne n’avait rien remarqué. Rabanne ne ferait lui que se vanter, à moins que sa cavalière ne soit pas imaginaire.
Et puis, il y aurait aussi bien sûr… l’empoisonneuse aux soupes ?

Détail imprévu.
Détail qui lui avait fait froncer les sourcils un instant en se demandant si l’apparition n’était pas une hallucination, comme un genre de mirage.
Parce que, perdu dans le désert, l’oasis qu’il voyait avait les traits de Gwak Chae Nah ?
… c’était pas faux…
…
A moins que la soirée ne soit si désespérée qu’il en soit venu à souhaiter le chaos à l’état brut.
…
…
Ne valait-il mieux le pur chaos aux scènes d’une série loin de passable ?
…
…
ça faisait mal de l’admettre. Pourtant, oui, en la voyant débarquer dans la salle, une partie de lui avait pensé qu’il préférait parler de poison ce soir que d’entendre Rabanne parlait de fessées… ou le voir aller rejoindre sa “copine” aka l’empoisonneuse.
…
…
Tous les goûts étaient dans la nature, à ce qu’on disait… mais pour vouloir passer une soirée avec Kim Dak Ho, il fallait tout de même sacrément en manquer.
Du coup, ses bubulles ? Le compte était à combien ?

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Suhwan

OOTD - ft. @Lee Su Hwan

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Vous savez ce qu’il y a de frustrant avec Chae Nah ? Non pas le fait qu’elle ne s’est, à aucun moment dit lors de l’opération, que la taille de son cul serait aberrante et complètement disproportionnel comparé à ceux de la race humaine mais bien ses choix. Pas vestimentaire non plus. Vous avez vu cette petite robe rouge ? Ne lui va-t-elle à ravir ? Evidemment.
Dans l’éventail des mauvaises décisions, elle excelle de très loin dans la catégorie homme.
Clairement prête pour les Jeux Olympiques, médaille d’or assurée, une concurrence inexistence. N’importe quelle personne normalement constituée fuit dès les premiers red flag … mais pas Chae Nah. Et dans le fond, plus il y en a, plus elle y va. Elle n’a peut-être pas compris le principe, cherche à faire une collection ? Personne ne veut se dévouer à lui expliquer ?
Inutile.
Dans le fond, elle le sait déjà. Dans le fond, ces mauvais choix sont clairement délibérés.
Comme pour les autres, elle sait pertinemment que ce Kim Dak Ho n’est vraiment pas quelqu’un de bien pour elle. Quelqu’un de bien tout court ? Il possède sûrement actuellement le plus grand nombre de paroles et comportements problématique en une courte période de temps qu’elle n’ait jamais rencontré. Déjà le temps record pour envoyer une dick pic alors qu’elle n’a rien demandé : trois heures. Un envoie si rapidement que pendant un moment, elle a cherché l’erreur sur la photo avant de se demander s’il n’avait pas confondu son numéro avec celui de son andrologue. Mais non, apparemment, ce geste était sciemment utilisé pour attirer la femelle … alors qu’il n’a clairement rien pour se venter …
Et puis, ajoutez à ça une envie de la foutre dans son lit absolument pas dissimulée, des gestes insistants constamment rejetés et des paroles blessantes face à ses refus consécutifs.
Et elle ne s’est pas enfuit ?
Non. Au-delà d’un semblant de masochisme, l’impression de ne mérite que ça. La sensation que ce genre de type ne sont que ceux à quoi elle peut prétendre. Les types biens, les hot architectes sportifs, intelligents et healthy sont réservés aux autres, littéralement hors de sa portée.

Pourtant, elle avait soupiré en entrant dans la voiture. Sur la route, elle avait encore répété sa liste d’excuse pour laquelle elle ne rentrerait pas avec lui (dans son lit), celle pour laquelle il ne pouvait pas aller chez elle non plus et au cas où, les innombrables raisons pour laquelle il ne fallait pas s’éclipser dans un coin isolé. Comme si un non ne suffisait pas ?
En entrant dans la pièce, elle appréhendait et pour le coup, toutes les têtes qui s’étaient tournées vers elle en chœurs ne l’avaient pas rassurées. Sauf peut-être celle d’un type qui connait la définition du mot dénivelé.
Attendez.
Quoi ?
Pour le coup, elle avait elle aussi froncé les sourcils, un peu surprise. Un peu l’air de dire : qu’est-ce que tu fais là ? alors que des deux, c’est largement elle la pièce rapportée. Et si elle s’était mise à sourire, faute de rire toute seule, à l’ironie de la situation, ses yeux avaient commencés à balayer la pièce à la recherche d’un cercle d’invocation. Malheureusement, elle n’eut pas le temps de trouver, sa vue rapidement gâchée par un Dak Ho qui s’était précipité sur elle comme un chien sur un os. Wouaw, il s’approche un peu trop non ? Alors avant qu’il ne puisse entreprendre quoique ce soit sans son consentement, elle avait levé sa main pour l’arrêter et reculé d’un pas au cas où. « J’ai du rouge à lèvre. » Excuse bidon mais pas vraiment (ce n’est certainement pas ce tocard qui allait gâcher son make up ?!), balancé avec un joli sourire pour que ça passe plus facilement.
Et c’était passé.
Enfin, son sourire et son regard avait déjà du mal à cacher sa frustration. Ça n’inspirait rien de bon ? Est-ce que ses listes étaient vraiment au point ?
Elle avait alors laissé son cavalier la guider vers ses comparses, gênée par les chuchotements et les ricanements qui s’élevaient sur son passage. Dak Ho lui, semblait ravi d’entendre ces derniers …
En soit, on en a l’habitude lorsqu’on a un cul de la taille d’une galaxie mais elle se sentait un peu honteuse de s’afficher avec un type pareil … En même temps il y avait de quoi ? Qu’est-ce que tu fous encore ici ?
Peut-être que le fait que Luke soit ironiquement à proximité d’eux l’avait un peu rassuré. D’ailleurs, cela lui avait même laissé l’occasion de lui balancer un discret : « Je jure solennellement que ce n’est pas prémédité. » en elfique pour être sûre qu’il soit le seul à comprendre. Et puis elle s’était raclé la gorge avant d’offrir un air surpris à son cavalier sous entendant qu’elle n’avait rien dit quand il s’était retourné.

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Peut-être qu’il y avait un truc dans son verre “sans alcool, la fête est plus folle”.
Un instant, l’étudiant en architecture a l’air de le penser à le voir jeter un oeil au fond avant de le relever vers la demoiselle qui vient de faire son apparition… pour se voir aussitôt alpaguer par Dak Ho Rabanne.
Rien d’étonnant venant de l’abruti… son cerveau était situé en bas, il l’avait compris en quelques heures le jour de leur rencontre.
Pourtant, il avait soupiré… et cette fois, ce n’était pas à cause de l’apparition de l’empoisonneuse.

Dépité, désespéré, dégoûté… un triple “dé” qui lui fait détourner le regard pour se concentrer à nouveau sur son verre.
Il se demande parfois, souvent en réalité,… comment on peut tomber dans les filets d’un homme aussi con ?
Et puis, il se souvient toujours qu’ils savent y faire… malheureusement.
N’a t’il pas été lui-même victime un jour ?
ça ne le regarde pas de toute façon… et pourtant, le coeur du jedi ne peut s’empêcher d’avoir de la peine pour “l’innocence” tombée dans les filets d’un connard.

Innocence, qu’est-ce qu’il en sait ?
Après tout, il ne la connaît pas tant que ça. A part savoir qu’elle vend des soupes clairement composées de poison, qu’est-ce qu’il sait d’elle ?
Il sait que ça le tente… un peu… de lui glisser un “Au fait, t’es au courant que t’es avec un connard ?”. Comme ça. Au détour de la soirée….
Il sait aussi que s’il l’ouvre, il aura des ennuis. Mais est-ce que c’est si important ?
Question qui vient dans ses pensées tandis que Dak Ho ramène celle qu’il traite en trophée.
Ici Chae Nah n’est qu’un objet. Elle n’a pas de pensées. Pas d’envie. Rien. Kim Dak Ho ne la traitera en tout cas pas autrement. Il parade, comme un paon, parce qu’il a ramené la demoiselle sur qui tous les regards se sont tournés.

Et un instant, le désespoir passe dans le regard de l’étudiant.
Lui, n’est pas présenté. Évidemment, il n’est que le stagiaire qui décroche au téléphone, fait la potiche et l’accueil en plus des cafés et des photocopies.
Vague sourire un instant, bien faible, quand il songe que Chae Nah n’arrivera sans doute pas à connaître son nom.
S’il ne lui parle pas. Mais elle fait le premier pas, en elfique… et hérite au final d’un autre sourire.
Pas de soupir la concernant, et deux sourires ? Le progrès, c’était maintenant.

« Je commence à avoir du mal à le croire… » … langage elfique en réponse… petit moment de geek trop fanatiques, à une soirée d’entreprise… pourquoi pas ?
Ceci dit, sur ce coup-là, il fallait avouer qu’elle ne venait pas ruiner un lieu de paix.
Aveu qu’il hésite un instant à lui faire tandis que le problématique Kim Dak Ho lui lance un regard qui sous-entend clairement que le gueux qu’il est n’a pas à parler à son trophée.
ça éveille en lui, une pointe de provocation… l’attitude le contrarie… et peut être que son cerveau cherche les mots en elfique pour dire connard.
Quel dommage que les elfs soient si polis… un peu comme les ancêtres des jedi quand on y pense.
« Mais pour ce qui est du chaos, vous êtes en retard. » sous-entendu évident qu’elle ne le déclenchera pas réellement. Ce n’était en tout cas pas elle qui ruinait la soirée.

Pour l’eflique cependant, il serait bon d’en rester là…
Possessif l’orc qui attire la demoiselle plus près de lui d’une main autour de sa taille et s’exprime dans le langage humain des barbares « Tu connais le stagiaire bébé ? », on ne manque pas une occasion de donner son rang. Sous-entendu clair - J’ai la jolie voiture, le grand appartement, le salaire à plusieurs chiffres, concentre ton attention au bon endroit

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Ne rien dire. Ne rien faire. Ne pas rire trop fort. Ne pas manger trop. Ne pas sourire assez. Ne pas jouer de ses charmes. Ne pas paraître trop froide.
Tels étaient les attentes de son goujat de ce soir. La ligne directrice parfaite pour être de celles qu’on affiche comme dans une vitrine, purement et simplement. Un véritable calvaire pour celles qui, comme elle, ont tendance à un peu trop à la ramener, soit disant un peu trop en faire. C’était à ça qu’elle était destinée ? Quitte à ne pas finir toute seule ? Plus elle y repensait, plus elle trouvait des points positifs à meute de chats. Dans le fond, quitte à choisir son animal, autant pencher pour le félin.
Et c’est bien parce qu’elle s’était convaincue qu’il s’agissait là d’une fatalité, une sorte de châtiment karmique pour avoir flingué son avenir, qu’elle a prétendu ne rien avoir dit à Luke. Luke qui, malgré le micro-espoir qu’elle avait commencé à porter, restera finalement Luke. Pourtant, de tout ceux présent ici, c’était bien le seul dont le prénom l’intéressait. Dans le fond, sûrement le seul intéressant tout court.

Elle avait dissimulé un sourire lorsqu’il avait annoncé commencer à douter de sa parole. Il ne devrait pas mais pourtant, elle comprenait. Cela faisait énormément de coïncidence pour le coup : la salle de sport puis la bibliothèque et maintenant ici … Pourtant, elle doutait du fait qu’ils aient le même cercle. Ne se seraient-ils pas rencontrés avant autrement ? Peu importe. Si elle n’était pas avec l’autre tocard, elle lui aurait sûrement demandé si il n’avait pas croisé une lampe magique ou s’il ne se l’était joué à la Géralt en faisant un vœu à un djinn. C’est d’ailleurs pour ce même tocard qu’elle avait dissimulé son sourire. Il n’y avait qu’à voir le regard qu’il avait jeté à celuidontonneconnaitpaslenom pour savoir qu’il n’avait pas l’intention de partager ce soir. Et elle, qu’elle allait littéralement se faire chier.

C’était peut-être une nouvelle forme de torture que de le laisser là, seul sans défense, lorsqu’elle peut le tourmenter ? Lui extirper deux-trois soupirs de désespoir (seulement de désespoir, à son plus grand dam) et peut-être pourquoi pas, quelques définitions de mots compliqués ? Juste comme ça … Vous savez, la science ne s’arrête jamais …
D’autant plus une torture lorsqu’il la provoque en lui mentionnant qu’elle est en retard pour le chaos ? Elle aurait aimé lui rétorquer qu’elle n’est jamais en retard mais elle fut surprise par une soudaine emprise. Le bébé aurait pu lui foutre la gerbe. Elle savait pertinemment que toute cette parade n’avait que pour but de marquer son territoire, comme un chien qui pisse sur un poteau. D’ailleurs, est-ce que le poteau connaissait le stagiaire ? « Plus ou moins, pas vraiment. Dans le cadre du travail. » C’était à peu près ça non ? En vérité, elle ne le connaissait pas assez pour dire oui mais n’était pas un parfait inconnu pour dire non ?
Il s’était contenté de la regarder de haut en bas rapidement, laissant sous-entendre très aisément qu’elle ferait mieux de se tenir et de ne pas faire du gringue au stagiaire devant tout le monde. Ah oui pardon, elle a prononcé deux phrases de trop sur le total de deux phrases prononcées … Et elle n’a rien dit. Même pas parce qu’elle craignait la survie du macho. Elle n’a juste rien dit … Oui, moi aussi j’ai envie de lui écraser le crâne contre un mur. Et puis il lui avait finalement demandé ce qu’elle voulait boire, contant par ailleurs à qui veut bien l’entendre comment il lui avait acheté tout un stock de ses soupes super healthy pour au moins cinq ans.
…
Complètement con.
Mais cette fois-ci, elle avait souri sincèrement. Peut-être un peu moqueuse, c’est vrai, mais sincèrement. Pendant quelques microsecondes. Le temps de récupérer son verre. Attendez, ça n’a rien à voir avec ce qu’elle a commandé ? Rien qu’à l’odeur, elle pouvait deviner qu’il était beaucoup plus fort.
…
Il s’est sûrement trompé. Elle va partir celle-ci Chae Nah.
Sur le coup, elle s’était dit qu’elle n’allait pas le boire, que tant pis. Et puis : « Heureusement que j’étais plus attiré par les arguments … » Il est vraiment entrain de mimer des seins énormes là ? « Que par les arguments ! » … Non, elle n’a rien dit. « Mais de toute façon, les femmes dans le fond, elles sont faites pour rester à la maison. Moi je sais bien que je n’en tirerai rien ! » Supplément, claque au cul super déplacée, lui arrachant un sursaut. Et des collègues qui rient tous ensembles comme des parfaits connards. … Malgré l’envie de lui arracher les yeux, de lui faire avaler en espérant qu’il s’étouffe avec, elle n’a encore rien dit. Elle s’est contentée d’avaler cul sec son verre comme pour faire passer le coup et d’en commander un par elle-même. Un plus soft comme demandé à la base du coup ? « Le même, s’il vous plait. »
Gwak Chae Nah par pitié, barre-toi.

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ça le dépasse. Un peu. Mais réellement.
Un truc qu’il n’a jamais compris.
Pourtant, ce n’est pas si rare.
Quand les mecs ont du pouvoir, ils ont un peu tout ce qu'ils veulent, même ce qu’ils ne veulent pas vraiment et ce qu’ils ne méritent surtout pas.
Lui. Il vient du peuple des gueux. Son oncle ne l’a pas vraiment élevé comme ça non plus. Mais il sait. Parce qu’à l’école, avant de quitter Gwangju, il a été ce truc que les autres voulaient. Soit un souffre-douleur pour passer le temps et les nerfs.
Maintenant, au travail, parfois il arrive qu’une supérieure le mate ou lui fasse une remarque.
Plus souvent, il comprend qu’on est content qu’il fasse le potiche à l’accueil pour attirer les client.e.s.
Il se tait, pour son avenir. Pourtant, il se rappelle bien s’être promis un jour de ne plus être ce truc qu’on veut. Alors il a imposé ses limites.

Des limites que la situation de Chae Nah franchirait maintenant très clairement.
Alors ça le dépasse. Un peu. Parce qu’il lui semblait qu’elle avait du caractère. Il la voyait plutôt sur son cheval de l’apocalypse… à la place d’être attirée par un con qui ne semble pas l’avoir invité pour d’autres raisons que de se permettre de faire le paon.
Il faut dire que l’effet est réussi. Chae Nah attire l’attention… par extension Dak Ho aussi. Après tout, c’est sa possession… comme on le dit de la façon la plus détestable qui soit.
Son attitude est détestable. Malgré lui, il lâche un soupir.
Pour son bien, il serait bon de s’éloigner du bar. Se trouver un autre coin, ne pas rester trop près. Ouais.

Ce serait pour le mieux.
Pourtant, il est encore là quand les remarques désagréables pleuvent. Il est même encore là quand Chae Nah se reçoit une claque au cul et commande un autre verre.
Le jedi en lui songe à remettre l’équilibre dans la galaxie. Mais éliminer des cons ce soir… ce n’est pas la décision la plus intelligente.
Pourtant, ça le titille fort. Et il se mord la lèvre pour retenir quelques répliques qui lui vaudront un exil à la photocopieuse pour des jours.

« J’espère que vous lui avez vendu des soupes. » c’est tout ce qu’il souffle dans son soda. Il n’a pas son mot à dire. Elle fait ce qu’elle veut. Elle sort avec qui elle veut. Lui n’est que le larbin qui devra aller chercher le cheval de Messire s’il le lui demande.
Pourtant, il commande des snacks. Quelques trucs à grignoter qui ne sont pas pour lui. Le but n’est pas de lui montrer qu’il y a toujours moins pire que des soupes… juste de lui éviter qu’elle ne boit l’estomac vide.
Sortir avec Dak Ho et se saouler… non, il était certain de la mauvaise décision « Si vous comptez boire, vous devriez manger en même temps. » regard de reproche qu’il fait mine de ne pas voir. Tant pis, ça ne vaudra que quelques photocopies d’empêcher à Mister Rabanne de saouler sa conquête.

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Bizarrement, même avec le verre avalé cul sec, ça avait du mal à passer. Comme une envie de lui écraser les bourses, de les lui marteler avec ses talons aiguilles. Il paraît qu’il y a des gens à qui c’est le truc mais permettez-moi de douter du fait qu’elle souhaite lui faire plaisir lorsqu’elle a songé à l’immoler de surplus. Combien de temps avant qu’il n’en reste plus rien, à votre avis ?
Question qu’elle s’était posée en commandant un second verre, plutôt que d’ouvrir sa grande bouche comme elle sait si bien le faire par habitude.
Et visiblement, la peau de Dak Ho était mise à prix.
Elle fut surprise par les paroles de celui qui se fait toujours appeler Luke. Tiens donc son côté obscur déteint ? Elle n’est plus l’Empoisonneuse ? L’existence de ses soupes ne méritent plus un procès ? Pendant un instant, le sourire moqueur avait repris place sur ses lèvres. « Un stock pour au moins cinq ans. Bu assidument en plus, j’ai cru comprendre qu’il avait rendez-vous chez le gastro-entérologue la semaine prochaine. » Des problèmes intestinaux soudaine, paraît-il. Les plus mauvaises langues diront que dans deux ans il est mort. Moi je vote pour trois, mais bon … Devons-nous considérer l’âme de Gwak Chae Nah comme complètement noircie lorsqu’on la voit incapable de se retenir de rire discrètement ? Certainement, si on le considère digne de compassion ? …
Donc non.

Et c’est peut-être par pur déni qu’elle n’a pas compris sa recommandation. Elle savait que Dak Ho n’était pas quelqu’un de fréquentable en privé mais fut tout de même surprise de voir à quel point en public. Maintenant encore, elle pensait que se saouler était une bonne idée ? Comme s’il allait se dire : oh bah non, elle est ivre, je ne vais rien tenter ? Evidemment que non. Vu le nombre de fois où elle l’a recalé, il se jetterai sûrement sur elle comme un lion affamé sur une biche. Ce n’était clairement pas le bon moment pour croire en l’humanité Chae …
Ou peut-être par pur connerie.
Alors elle avait un peu froncé les sourcils. « Pourquoi faire ? J’ai déjà peut-être quatre bonnes raisons de le faire. » Soit : Faire monter l’alcool plus vite. Rendre la soirée moins ennuyante. Oublier tout demain. Vomir sur Dak Ho ? Elles sont valables non ? Santé !
Une gorgée plus tard, elle reprend. « Je ne sais même pas comment vous faites pour ne pas mourir d’ennuis en tournant au soft … » Peut-être parce qu’il n’a pas de goujat comme partenaire Chae ?
Mais il a peut-être un chien ? C’est peut-être l’alcool qui commençait à faire effet mais elle s’est mise à entendre ces genres de petits bruits que l’on fait pour appeler son animal de compagnie ou un chaton dans la rue. Sur le coup, elle avait pensé que c’était son imagination mais cela lui semblait bien réel. « Mais, vous avez des animaux ici ? » Vraie question qu’elle avait posé à Luke. Question sérieuse, premier degré. Non, non, c’est Dak Ho qui t’appelle Chae mais visiblement, t’as beaucoup en commun avec les canidés pour lui …

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Lee Su Hwan… est-ce un sourire qu’on vient de voir passer sur tes lèvres innocentes de jedi ?
Un sourire amusé par la souffrance d’un autre ?
Pour Dak Ho, ça ne compte pas.
Dak Ho peut-être la source de quelques trébuchements dans la Force.
« Je n’ai rien entendu. » alors celui qui parlait de son futur procès à leur dernière rencontre, celui qui a toujours attaqué la demoiselle sur les poisons qu’elle vend… se fait désormais complice par oubli….
Jamais l’Ordre des Jedis ne l’apprendrait.
L’équilibre revient néanmoins quand le “bon garçon” commande de quoi éponger un peu l’alcool qu’elle semble prête à ingurgiter ce soir pour noyer son désespoir.
« ça épongera un peu. Allez-y, mangez. » alors il pousse doucement l’assiette de snacks devant les yeux de la malheureuse.
« J’ai une patience à toute épreuve. » capable d’endurer les cons… c’est le don qu’il lui faut pour être capable de survivre à son boulot… sans doute.

Il n’échange pas son soda malgré l’air ambiant en tout cas.
Il n’échange pas malgré l’air de Dak Ho qui lui sous-entend clairement de s’éloigner de sa meuf avant de se mettre dans les ennuis.
Il soupire… mais ne bouge pas pour autant l’étudiant qui flirte avec le danger ce soir.
Dans sa tête, il estime le nombre et le degrés de punitions… et il voit Dak Ho siffler son plan cul du moment sans penser un seul instant que ce n’est pas très correct.
Su Hwan… les cours d’éducation quand le niveau est si navrant… à quoi bon ?

Il y songe. Mais avant qu’il n’ait pu répondre à la demoiselle, Dak Ho l’attire contre lui d’une main autour de ses épaules pour la tenir dans ses bras « ça te fout les boules hein ? Toi jamais tu pourras te taper une meuf comme ça, même en payant. » le con qui sommeillait en lui avait eu envie de répondre que Mère Nature l’avait bien gâté de son côté. Mais le jedi s’abstient pour quantités de raisons. Lui, il n’a pas envie de rentrer dans un concours du séducteur où les femmes sont des objets disponibles pour leurs bons plaisirs « Bois pas trop mon ange, j’ai réservé un motel fantastique à côté. » et il sirote son soda en songeant qu’il remercie Mère Nature de ne pas l’avoir placé du côté des problématiques de la balance quand il voit Dak Ho mettre une claque au cul de Chae Nah avant de commander une bouteille de champagne au bar qu’il ramène à la table des importants.

Il ne représente pas une vraie menace. Chae Nah sera sifflée dans quelques minutes. En attendant, il est assez problématique pour souffler maintenant « J’ai ma voiture devant. Si vous voulez, je vous ramène. » qu’est-ce que t’en sais Skywalker ? Elle a peut-être envie de cette chambre de motel avec Dak Ho. Elle a peut-être envie de se mettre une mine et de perdre toute conscience. A priori, elle est d’âge adulte… assez pour prendre ses propres décisions.

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Elle ne savait même plus elle-même pourquoi elle continuait de s’infliger ça. Dak Ho n’était qu’un pauvre con fini à la pisse comme le trois quart des types qu’elle a côtoyé jusqu’alors. Elle le sait, tout comme elle le savait pour les autres. Elle ne lui a encore jamais envoyé sa main dans la figure alors qu’une infinité de raison pour le faire se présentait à elle. Ce n’est pas l’envie qui lui manquait.
Peut-être que depuis le temps, elle aurait dû se rendre compte que cette tendance à l’auto-sabotage était stérile. Le passé ne pourra jamais être modifié, se flageller ne mène à rien, tout faire pour que ses proches ne croient plus en elle afin de ne plus être jamais déçu non plus. Prétendre être l’exact opposé de celle qu’elle était avant de partir à l’université est un mensonge certain. En réalité, elle n’a pas changé, elle ne s’est juste jamais pardonnée.
Mais pour ça, il faudrait déjà songer à la faire ?
Alors elle se retrouvait à chouiner intérieurement parce qu’un maître Jedi lui a commandé des snacks pour éponger l’alcool dans lequel elle comptait se perdre. Maître Jedi prévenant mais aussi visiblement gentil, éduqué, avec des mots savants (hot) et canon … Le genre de gars bien qu’elle considère hors de sa portée. Patient en plus ? Le monde est cruel, elle en était certaine.
« Merci … » Remerciement prononcé après l’avoir regardé pendant plusieurs secondes comme si il venait tout juste de descendre du ciel. En un quart d’heure, il s’était montré plus attentionné que Dak Ho en plusieurs semaines. Et pourtant, mis à part quelques rencontres, ils ne se connaissaient pas du tout ? Il n’était pas compliqué de faire mieux lorsqu’on l’entend la siffler. Un comportement tellement indécent qu’elle ne s’était même pas sentie concernée au départ. Des animaux, certainement.
Non.
Constat lorsqu’elle avait senti son cavalier l’attirer contre elle. Même pas besoin de se retourner pour savoir que c’était lui, on pouvait le reconnaître à l’odeur. Dans le fond, si elle avait été plus attentive, elle l’aurait carrément senti arriver. L’abus de parfum et le fait qu’elle n’était clairement pas à l’aise l’avait incitée à s’en dégager un court instant avant d’être rattrapée au vol. Elle n’avait pas envie qu’il la touche mais visiblement, son avis ne comptait pas tellement. La présence de ses mains sur son corps lui donnait envie de vomir mais pas plus que ses paroles. … Horrible ? Odieuses furent les paroles accordées à Luke, en plus d’être totalement fausses ? Et quel tact de les dire devant elle, la présentant clairement comme un objet. Dans le fond, c’est tout ce qu’elle représentait. Elle l’avait bien compris avec les paroles qui avaient suivi et cette claque au cul qui ne l’avait même pas fait réagir. Et même si finalement, ce n’était pas la révélation de l’année lorsqu’on connait le spécimen, elle se sentait triste. Triste et honteuse d’être considérée ainsi devant tout le monde.
Le sol semblait un bon endroit à fixer pour se retenir de pleurer. Sa fierté est en miette, il ne manquerait plus que ça ? Achevez-là tant que vous y êtes ?
Elle ne relevait les yeux que lorsque Luke lui proposait de la ramener. « Vraiment ? » Dak Ho ne serait pas content. Dak Ho serait fou de rage même mais elle n’avait plus envie d’être là. Elle avait seulement envie de se mettre en boule dans son lit, son chien dans les bras et de faire le point intérieurement, clairement pas de voir ce superbe motel. « Je veux bien rentrer, s’il vous plait … »
Une bonne décision, la meilleure ?
Peut-être pas.
Il n’était pas dans ses projets de prévenir son cavalier, elle n’avait pas envie qu’il la retienne ou que cela tourne au vinaigre. Alors quand ils avaient traversé la pièce pour rejoindre la sortie, elle avait pris un soin particulier à ne pas regarder en sa direction. Peut-être que comme cela, elle n’attirera pas l’attention sur elle. Et elle y a cru, sincèrement, ils étaient presque arrivés devant la voiture lorsqu’elle a senti quelqu’un lui attraper fermement le poignet.
« Où est-ce que tu comptes aller comme ça ? » Dak Ho est un peu essoufflé, décoiffé et visiblement contrarié tandis que le visage de Chae Nah se décompose. « Je rentre chez-. » Même pas le temps de finir que sa phrase fut coupée. « Non. » Et tandis qu’elle essayait de dégager son poignet sans grand succès, il continuait. « Je ne t’ai pas envoyé une voiture, réservé un motel incroyable alors que t’es qu’une pute tout ça pour que tu te barres avec le stagiaire. »

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Chaenah

Suhwan

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Chaos more than dumbass

Soit le monde était composé en trop gros pourcentage de cons.
Soit il les attirait.
Une question légitime quand il regarde l’un de ses supérieurs à l'œuvre.
Peut-être qu’il s’est trop habitué.Peut-être qu’inconsciemment il vient chercher la connerie par manque de dépaysement.
Est-ce que l’image le rassure ? Est-ce qu’il vaut mieux être naïf et ne pas penser qu’il y a juste trop de cons sur une planète qu’ils sont tous obligés de partager dans une harmonie bancale ?
Il n’en sait rien.
Mais il sait au moins qu’il peut aider une empoisonneuse à s’éloigner d’un spécimen problématique en lui proposant la fugue de cette soirée.
Il n’est pas non plus aveugle sur le reste. Évidemment qu’il aura des ennuis quand Dak Ho s’en rendra compte. Il est bon pour un mois, au bas prix, de photocopies et autres tâches ingrates qui permettront à un con de prouver que, sur l’échelle sociale, il a bien une bonne vingtaine de barreaux d’avance.
Mais dans le cas présent, il ne devrait même pas y penser.

« On y va alors. » la décision est prise de toute manière. Il paie ses consommations, celles de Chae Nah et il prend la direction de la sortie sans se soucier de dire au revoir à ses partenaires de travail. Se montrer poli, c’est surtout foutre la merde maintenant.
Certains diront peut-être que tout ça, ce n’est que le karma.
Mais combien de conneries humaines vient on cacher sous le mot karma ?
Juste question dont il ne se soucie pas encore en ouvrant la porte à la demoiselle pour la conduire ensuite vers sa voiture.
Il a le temps de la déverrouiller, puis à peine de tendre la main vers la portière passager que la situation dérape.
Fallait s’y attendre. Dak Ho ne laisserait pas aussi facilement partir celle qu’il s’était trouvé pour parader.

Soupir. Agacement sans doute un peu plus marqué ensuite au niveau de respect anormalement bas que l’homme savait témoigner… mais il avait presque semblé se contenir en faisant volte face pour prendre le poignet de Chae Nah d’une main, et celui de l’abruti de l’autre dans le but de lui faire lâcher prise « Allez lâche là, t’es déjà assez ridicule comme ça. » +450 photocopies à la journée ? 34 cafés ? Des courses stupides dans toute la ville ?
Plus tard, il ferait les comptes plus tard.
Sur le moment, l’agacement le rendait plus familier. Y’avait des trucs comme ça… qui étaient capables d’agacer un jedi. Fallait pas croire, on ne virait pas du côté obscur sans raison.
« Va jouer ailleurs. » alors, savoir s’il l’aurait frappé ou non sans le premier coup donné par le côté obscur, ça restait sans doute une bonne question.

Il le reçoit sur la gueule, sa joue flambe sur le coup, le deuxième coup vers la tempe le sonne un peu plus mais pas assez pour que sa main ne relâche Dak Ho et vienne le bloquer.
L’autre a le réflexe de tirer Chae Nah derrière lui. Un mouvement risqué qu’il lui vaut d’esquiver une nouvelle tentative de troisième coup de justesse…
… avant qu’il ne frappe lui aussi.
Dak Ho ne va pas franchement à la salle, ou plutôt lui va à la salle et ça se voit. Son coup fait plus mal. Il est peut-être porté par les odieuses insultes qui sortent encore de la bouche de Dak Ho avant qu’il ne se le reçoit.
Du verbe baiser à autres obscénités, il est sans doute préférable de passer sur les détails.
Le deuxième coup n’est sans doute pas si nécessaire que ça. Faire une égalité… et pourtant, plus tard, il dira que le primate a bien fait un mouvement vers eux avant qu’il ne frappe plus fort pour lui foutre le cul sur le trottoir.

Il en restera là. Côté obscur, il se retient de ne pas sombrer plus bas.
Pas un mot à l’autre imbécile qui se met à beugler sur le trottoir même s’il est sonné, il préfère ouvrir sa porte à Chae Nah et refermer derrière elle avant de se mettre au volant.
Peut-être qu’il démarre un peu vite.
Peut-être qu’un jedi, pas tant jedi, a le coeur qui palpite un peu sous l’agacement… mais la force, un peu d’exercices de respirations… il faut avoir foi en les Skywalker et leurs capacités à regagner le bon chemin.

« ça va ? » un regard pour sa passagère avant de s’essuyer la lèvre du pouce.
Il vient de se foutre dans la merde. Il sait.
Elle l’aurait été davantage, il le sait aussi.
Et s’il veut détendre l’atmosphère maintenant, il pourrait envisager de lui demander si on recrute dans la vente de poisons.

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Chaenah

Suhwan

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C’était un peu trop beau lorsqu’elle y repensait.
Déjà croiser le sexy Luke à cette soirée qu’elle imaginait cauchemardesque, c’était déjà quelque chose. L’entendre parler le elfique quand on a des bouffées de chaleur en l’entendant parler papier , c’était se prendre un tsunami en plein désert … Avant que le soleil de l’humiliation ne se remette à brûler. Comme une envie de s’enterrer quelque part. Une envie de disparaître instantanément, de se foutre en position fœtale dans son lit pour pleurer. Déjà que Dak Ho était déjà un boulet qu’elle s’obligeait à trainer au pied, comment aurait-elle pu s’imaginer que le fardeau serait pire en communauté ? Oh je ne sais pas, une collection de drapeau rouge qu’elle avait largement ignoré …
Et puis, c’était toujours trop beau quand le jedi lui avait offert une opportunité de partir. Malgré les menaces et les commentaires déplaisant d’un type qui s’est noyé dans son parfum. Malgré le fait qu’elle ait empoisonné allégrement toute sa salle de muscu et Dieu sait encore, ce qu’elle pourrait faire à l’avenir ? Finalement, il avait à peu près plus de raisons de la laisser à son triste sort que de la sauver d’une merde dans laquelle elle s’était elle-même foutue. Et pourtant, il lui offrait une porte de sortie. Pire encore, il les lui ouvrait même ? Pour la première, elle avait eu un léger error404. Pour la seconde, elle s’était presque apprêtée à lui dire qu’elle n’avait pas le permis. S’il ouvrait la portière passagère, c’était pour y entrer lui non ?
Il n’y avait rien d’exceptionnel ou de propice à la confusion pour ces gens qui font les bons choix sentimentaux, une première déroutante quand on a toujours fouillé dans les pires tocards de l’humanité. … C’est donc ça, le bon côté de la force ?

En tout cas, elle se plait à penser que le bon côté de la force ne sue pas comme Dak Ho après quelques petites foulées. Ou du moins, elle aurait aimé avoir le temps d’y penser. Pendant une seconde, elle avait vraiment pensé avoir pris discrètement la fuite. Une courte seconde d’espoir avant qu’il ne lui attrape le poignet et se mette à l’insulter. Clairement le genre de scène hollywoodienne grotesque, qui aurait dû être uniquement destiné aux films. Tout comme ce niveau de forcing ?
Sur le coup, ça l’avait mise en colère. Toute cette humiliation avait fini par se transformer en rage. Tellement, qu’elle avait sérieusement songé à lui crever les yeux avec ses talons aiguilles. Seulement songé ? Peut-être bien qu’elle avait à peine commencé à retirer sa chaussure quand le Skywalker est intervenu.
Mais quand s’en suit une bagarre, ce n’est pas vraiment le genre de détail auquel on prête attention. Pas plus que la cruche apeurée qui sait pas trop ce qu’elle peut faire pour aider à part des sursauts ou des petits cris surpris inutiles. Vous avez vu sa tenue, vous avez vu son gabarit ? Elle n’est clairement pas taillée pour faire un double knee armbreaker à Dak Ho …
Elle aurait peut-être dû au moins essayer ?
En tout cas, elle était toute retournée en montant dans la voiture. Et si pendant deux secondes, elle avait pu vaguement contempler le tocard sur le trottoir, elle n’avait pas ressenti la moindre compassion. Finalement, elle avait davantage de peine pour le défenseur du bien. Si tout ça était arrivé, c’était de sa faute et elle n’était pas tout à fait certainement d’en valoir la peine.
Alors elle s’était enfoncée dans son siège en espérant disparaître, préférant ne pas le regarder tellement elle était rongée la culpabilité. Alors elle regardait la route, ne sachant plus trop quoi ressentir, ne plus trop quoi penser.
Et puis, quand il a attiré son attention en lui demandant si ça allait, c’était pire.
Comme un réflexe aux pensées aussi impures que inconscientes à ce moment-là, elle avait ouvert la fenêtre sans un mot. Wow, il fait chaud non ? La canicule, oui. De l’air, vite, par pitié. Et peut-être qu’elle s’est remise à fixer la route, ajoutant deux ou trois minutes de silence avant de finalement lui annoncer : « Je suis désolée … Vous êtes blessé à cause de moi … » ça ne répond pas à sa question ? Peu importe. Le besoin de s’excuser se faisait plus urgent et malgré le fait qu’elle n’osait pas lever les yeux vers lui, elles étaient sincères. « C’est de ma faute si c’est arrivé, j’aurai dû prendre la responsabilité de mes choix et rentrer avec lui … » Peu importe ce qui aurait pu arriver ? Globalement, c’est l’idée.
Elle s’était ensuite mise à mordiller nerveusement sa lèvre inférieure, le regard baissé avant d’afficher un sourire complètement fictif pour faire oublier ses yeux larmoyants qu’elle avait relevé vers lui. « Vous n’aviez peut-être pas tout à fait tord pour les premières notes du chaos finalement … »

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Venir ce soir. Faut dire que de base, il n’était pas plus motivé que ça.
A y réfléchir par la suite, il se dirait sans doute que ça aurait sauvé son stage.
Et puis, le con qu’il était penserait aussi qu’à le flinguer le stage… il avait au moins aidé quelqu’un et ça valait sans doute mieux comme ça.
Raisonnement de jedi ou d’abruti.
C’est sans doute plus facile d’être idiot quand on a un oncle pour assurer nos arrières au cas où. Au moins, niveau factures, il ne se retrouvait pas dans la merde.
La vérité ? C’est que le tonton Lee, il l’aurait probablement félicité s’il en venait à perdre un emploi pour ce genre de raisons.
Parce que se battre c’était cool.
Se battre c’était quelque chose qu’il ne faisait pas avant.
Avant il s’écrasait. Ou on l’écrasait quand il tentait de rassembler ses faibles doses de courage en réserve.

Maintenant, il rend les empoisonneuses muettes.
Et ça l’inquiète.
Il ne la connait pas vraiment. C’est vrai. Mais le son de la chevauchée chaotique qu’elle produit habituellement semble bien loin à présent.
Alors, dans sa tête, il cherche le moyen de relancer.
… sans faire preuve de la lourdeur du type qui ne comprend pas…
Ou sans lui dire, qu’en même temps, à sortir avec Dak Ho…
C’est vrai. Mais toujours trop simple.
Le plus vrai là-dedans, c’est que le connard est toujours le problème.
Un fait qu’on a tendance à oublier.
Un fait qu’elle semble elle-même oublier.
A moins qu’on ne lui ait jamais donné l’info.

Si sa tête se secoue aux excuses, il n’a surtout pas le temps d’arrêter cette fameuse suite qui lui fait arquer un sourcil.
Prendre la responsabilité de ses actes ? Avec Dak Ho ?
C’est que le jedi en quitte la route des yeux une seconde ou deux avant de la retrouver.
Wow.
Et pas un wow admiratif.
C’était inquiétant… est-ce que les connards formaient ce genre de pensées ?
Ou est-ce qu’ils avaient un radar pour repérer la faille ?

« Pour le chaos, je sais. » mais ça, il n’avait pas eu besoin de Dak Ho pour savoir qu’il avait raison.
Elle respirait le chaos depuis l’autre côté du globe terrestre.
« Mais pour le reste, j’ai pour principe de toujours blâmer les cons. » les cons, genre Dak Ho, celui de l’histoire. Niveau casting, on peut difficilement se tromper sur ce coup-là « Parce qu’en général, dans 99% des cas, c’est eux qui sont en tort. C’est statistiquement prouvé. Il y a des études sur le sujet. » ok. Non. « Peut-être pas. Mais justement, c’est parce qu’il n’y a même pas besoin d’études pour le prouver. » en d’autres termes, inutile de se blâmer quand un connard était dans l’histoire. « Mais ça ne répond pas vraiment à ma question. ça va aller ? » plutôt que ça va... ajout de mot qui corrige en partie la stupidité. Dans le présent, après une soirée aussi merdique… difficile d’aller bien.

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Être Gwak Chae Nah, c’est penser que les autres sont toujours mieux qu’elle. Plus beaux, plus intelligent, plus drôle … même les pires rejetons de l’humanité. Mais aussi, penser qu’ils sont plus importants ? Dans un top vingt, elle se classerait sûrement priorité numéro vingt et un.
Alors la blessure à la lèvre de ce maître Jedi qui a, mine de rien, choisit de lui-même de se battre, elle pourrait s’en flageller pendant des heures. Tellement, qu’elle arrivait même à perdre sa langue. Tellement, que c’est à peine si elle osait lever les yeux vers lui.
Et si dans un élan de lucidité, elle pouvait se mettre à penser qu’il l’avait fait parce qu’il était gentil, une bonne âme, un bon padawan, il avait toujours ce murmure pour lui dire qu’elle n’en valait pas la peine. Que si il l’a fait, c’est parce qu’il ne la connait pas et que dans le cas contraire, il se serait certainement abstenu. Personne n’a envie de sauver quelqu’un qui détruit tout ce qu’elle touche ?

Alors elle n’a rien dit pour le chaos validé. Dans le fond, elle le savait et finalement, il n’avait pas vraiment tort à l’acquiescer.
Elle n’a rien dit non plus pour la fameuse étude scientifique. … Qu’est-ce qu’il racontait ? Une étude prouvée qui ne l’avait pas été réellement mais le plus important : il semblait sous-entendre que ce n’était pas de sa faute. Elle n’était pas d’accord, elle estimait faire partie des 1% restant.

Mais est-ce que ça allait aller ? « Oui, ne vous en faites pas pour moi. » Elle n’en était peut-être pas vraiment sûre mais il en avait assez fait et s’en était déjà suffisamment fait pour elle non ? Dans tout les cas, elle ne sait pas ce qu’il aurait pu faire de plus. Et puis, elle ne voulait pas lui faire perdre davantage de temps.
D’ailleurs il roulait mais … savait-il seulement où il allait ? Il la ramenait certes, mais il ne savait pas où elle vivait ? Aux dernières nouvelles, non. Dans le cas contraire, elle s’inquiéterait un peu … Alors plutôt que de lui faire remarquer, elle avait commencé à taper son adresse dans l’application GPS de son téléphone qu’elle a accroché. « Je me permet, je n’ai pas vraiment le sens de l’orientation … » Mais ça, il aura davantage l’occasion de le découvrir à l’avenir non ?
Oui.
Mais laissons-le dans l’ignorance encore un peu.
Pendant qu’elle avait accroché son portable, elle l’avait furtivement regardé. Si le reste de son visage semblait épargné, sa lèvre était amochée, elle saignait même encore un peu. Sur le coup, ses phéromones mis en mode silencieux avaient beau crier : mâle sexy, elle ne les a pas entendus. Peut-être que le son lui parviendra quelques temps après cette image ?
En attendant, elle avait fini par lui demander. « Et vous, ça va ? » Finalement, dans cette histoire, il n’y a pas que elle. « Ça ne vous fait pas trop mal ? »

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ça allait. ça irait.
C’est du moins la déclaration officielle. Il ne la connaît pas assez pour savoir si c’est la bonne en lisant sur ses traits… mais il se permet d’être chiant la seconde suivante « Je ne sais pas si vous vivez seule, mais si c’est le cas, vous devriez appeler quelqu’un pour ce soir. » de quoi je me mêle ?
Ou pour qui je me prends ?
Il n’est pas dans le camp des gentils et elle dans celui des super vilains ?
Pour ce soir, il veut bien lui faire une place du bon côté de la force parce qu’elle a rencontré un vrai sith… ou fait le mauvais choix de sortir avec.
Tout le monde en fait des mauvais choix. ça arrive. Son oncle n’arrête pas d’en faire.
Même lui, Monsieur Prétendument Parfait, il en avait fait des mauvais choix.
Et en général, qu’on le veuille ou non, c’est plutôt cool d’avoir quelqu’un dans ces moments-là.

Lui, il n’est que le chauffeur.
Un chauffeur jette un coup d’oeil au téléphone avant de lui adresser un sourire en guise de remerciements.
Il place sa voiture sur le bon itinéraire… et le silence s’installe.
Ses pensées s’orientent vers une tentative de conversation qu’elle démarre la première.
« Oh... » du pouce, il essuie sa lèvre. « ça va, j’vais m’en remettre. » il a connu pire. Gamin, il est revenu plus d’une fois à la maison un peu trop amôché… le problème, ce sera plus au boulot. Mais le temps pour y penser n’est pas pour tout de suite.
Même s’il a enfreint une bonne partie du code d’honneur des jedis, il secoue finalement la tête pour appuyer ses dires.
C’est rien.
Quelque part… ça défoule un peu.
Ailleurs… Dak Ho a eu un truc pas trop mal mérité.
Jamais il ne le confessera à son Maître Jedi. Les ennuis sont loin.

« … » le silence moins.
Il réfléchit. Il cherche. Lui parler de la météo, de la pluie, du beau temps, ou sa couleur préférée… il ne voit pas l’intérêt maintenant.
Au final, il se dit qu’elle préfère peut-être rester au calme.
Le silence, tout compte fait, il l’accepte. Même s’il lui lance un regard de temps en temps… jusqu’à se garer à la destination indiquée par le gps de son téléphone.
Ce n’est que là qu’il laisse à nouveau sa voix se faire entendre « Je vous raccompagne jusque chez vous. » elle est chez elle.
C’est quoi ça ? Remplacer un lourd par un autre ?
« Promis, je ne suis pas de l’équipe des problématiques. » de toute façon, elle n’a pas le temps de le vérifier son cv qu’il est déjà sorti de voiture pour en faire le tour et lui ouvrir la porte.

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[quote="Gwak Chae Nah"]

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Appeler quelqu’un ne lui semblait pas totalement être une mauvaise idée. Finalement, c’était peut-être un très bon conseil. Mais … elle n’était pas tout à fait sûre qu’elle le ferait.
Appeler c’était admettre que ça n’allait pas tant que ça.
Appeler c’était expliquer le comment elle en était arrivée là.
Appeler c’était encore voir le : mais qu’est-ce que tu as foutu ? dans les yeux de l’autre.
Appeler impliquait bien trop de chose qu’elle n’était pas certaine de vouloir vivre. Encore moins ce soir ? Peut-être qu’il valait mieux mettre tout ça sous le tapis de l’oubli.
Elle lui avait alors jeté un bref regard avant de lui dire : « … J’y penserai. » Ou peut-être qu’elle finirait par changer d’avis.

En attendant, elle estimait qu’on avait assez parlé d’elle. Alors après avoir posé son téléphone pour lui indiquer la route, elle avait commencé par l’interroger lui. De ce qu’il disait, ça allait, il s’en remettra. Physiquement et moralement, peut-être. « Je pense quand même qu’il faudrait désinfecter ça. » Douce ironie de l’entendre prodiguer ce genre de conseils. Pourtant, sur le moment, elle n’avait pas d’autres initiatives à lui proposer. Son sac à main de soirée était minuscule comparé à celui de son quotidien, impossible d’y placer un paquet de mouchoir ou même un pansement.
Alors elle avait fini par se taire et quelque part, c’était peut-être mieux comme ça. Dans d’autres circonstances, certainement qu’elle se serait amusée à le questionner, le taquiner, le tourmenter mais là … elle n’avait pas vraiment la tête à ça.

Finalement, les traits de son adresse se faisaient reconnaissables. Une fois garé, elle s’apprêtait à le remercier mais elle fut prise de court. La raccompagner ? Comme le coup des portes, elle a connu un nouveau error404. Léger pour le coup mais suffisamment pour qu’il puisse lui ouvrir la porte avant qu’elle ne la fasse.
…
En une soirée, il lui avait ouvert la porte bien plus que fois qu’un membre extérieur de sa famille ait pu lui ouvrir dans sa vie entière. La pauvre âme était un peu chamboulée. Agréablement chamboulée ? Oui. « Ca serait la cerise sur le gâteau après cette soirée non ? » En tout cas, elle n’en doutait pas vraiment mais finalement, allez savoir. « Merci. » Elle a tout de même pris quelques instants pour tirer sur sa robe pour éviter toute vue inattendue en sortant de la voiture. Comme si la nudité la gênait réellement ? … Aucun commentaire ne sera fait.
Quelques marches montées, quelques portes passées et les voici finalement devant la porte de son appartement. « Entrez, je vais vous désinfecter ça. Promis, ça ne prendra pas longtemps. » Un signe de tête pour désigner sa plaie tandis qu’elle déverrouillait sa porte d’entrée. A aucun moment, elle ne lui a laissé le temps de contester qu’elle était entrée, l’invitant à faire de même.
Lumière rapidement allumée, chaussures rapidement retirées, ce n’est qu’en voyant Roger se redresser dans son panier qu’elle a seulement penser à demander. « … Vous n’avez pas peur des chiens, pas vrai ? » Peut-être qu’elle aurait dû préciser la taille de ce dernier ? Lorsqu’on la voit, on pense immédiatement aux chiens pas plus grands qu’un sac à main … Tandis que Roger fait littéralement son poids. « De toute façon, ne vous en faites pas, il n’est pas méchant. » Contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle l’a bien éduqué. « Je reviens ! » Attend mais t’as pas peur de le laisser entrer dans ton- … trop tard, elle était partie fouiller dans sa salle de bain. Quelques bruits de recherche plus tard, un coin de meuble qui est ressorti gagnant de ce combat qu’elle n’a pas accepté et la voilà qui ressortait avec de quoi le soigner.

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« Alors disons que je suis plutôt une fraise.» …
…
Attends quoi ?
…
Bah… il n’est pas problématique. Il ne pense pas. A dire vrai, il en est même assez certain.
S’il l’avait été. Il aurait été la cerise sur le gâteau, elle vient de le dire.
Du coup… il est plutôt une fraise, c’est…
…
De toute façon, les blagues, c’est toujours moins drôle quand on les explique.
Et puis, ce n’est pas vraiment le moment de plaisanter. Normal qu’on fasse un flop !
…
De son côté, s’il voulait plaire, valait sans doute mieux qu’il reste muet et qu’il compte entièrement sur son physique. C’était peut-être pour ça que Mère Nature lui avait refilé des fossettes quand on y pensait. Histoire qu’il ait au moins quelque chose le temps de former son corps et le reste.
Bref.
Oublions les fruits rouges et revenons en à la galanterie perdue.
A la porte d’un immeuble ouverte pour elle également, puis au pas qu’il lui emboîte sans même lui mater une seule fois le cul.
Bel exploit !
Certains le diraient en tout cas.

Au final, ils arrivent devant la porte de l’inconnue. Plus si inconnue que ça à force de rencontres chaotiques. Il abandonne ses chaussures à l’entrée, se montre poli quand il secoue la tête
« Ne vous embêtez pas. » songe qu’elle a autre chose à penser que quelques petits bobos… puis oublie le reste quand une question est posée « Non, pas du tout. J’adore les chiens. » en réalité, il rêve même d’en adopter un. Les quelques essais n’ont pas porté leurs fruits pour l’instant, parce qu’il est trop raisonnable pour son bien, mais il se voit bien aller faire son footing avec un chien qu’il traitera comme un Roi.
« En fait, je songe même à en adopter un. » instant confidences. Comme quoi, un jedi pouvait bien dire une ou deux choses à une empoisonneuse.

Empoisonneuse qui l’abandonne dans son antre
« C’est la première fois que je visite l’appartement d’une criminelle. » … après que le fou essaie une dernière plaisanterie.
Pathétique.
Elle n’a pas le moral, est-ce que c’est une excuse pour l’obliger à un ou deux rires forcés ?
Qu’on se rassure, l’homme s’arrête là. Son attention détournée par un brin de curiosité dans le salon où il s’est arrêté pour l’attendre. Pas vraiment le temps de laisser promener son regard que la majestueuse bête arrive pour le renifler.
Loin du caniche, ou du petit chien d’appartement, le “molosse” ne l’effraie pas pourtant. Assez prudent pour ne pas “couiner”, il se penche doucement et tend sa main pour faire connaissance.

Ils en sont sans doute encore aux présentations quand Chae Nah revient.
Lui, accroupi, sa main tendue.
La bête, la truffe coller, à analyser la nouvelle odeur.
« C’est quoi son nom ? » elle connaît pas le tiens, et toi tu veux savoir celui de son fils ?
la Force finirait par tout lui apprendre. Inutile de lutter.

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