Caffeine's side effects || ft. Woobin

Woobin

Mina

@Lee Woo Bin

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OOTD ✿ Tôt.
Très tôt. Voir trop. C’était probablement trop le bon choix dans le cas présent.
Pourtant, ça faisait bien quelques mois que son réveil s’obstinait à sonner plusieurs jours dans la semaine à une heure où le soleil n’avait pas encore décidé de pointer le bout de son nez.
Habituée, consommatrice de café par instinct de survie, ce n’était dans le fond qu’une partie comme une autre de sa routine pas franchement passionnante pour les rêveurs de ce Monde.
Une douche, une préparation rapide et une coiffure rendue hasardeuse par le manque de sommeil, et elle filait vers les transports avec un truc à manger dans une main qu’elle finissait par gober pour tenir le coup.
Quelques minutes plus tard, elle poussait son fidèle chariot dans les couloirs d’une boite et pénétrait dans les bureaux un à un pour les nettoyer en fredonnant une chanson choisie au hasard de ses pensées. Une chanson qu’elle détruisait un peu plus en baillant au milieu de certains couplets.
Dur, dur ce matin.

Trop dur ?
Visage qui se secoue, tapotée de ses mains, et elle terminait un bureau de plus par un miracle mystérieux.
A quelle heure est-ce qu’elle terminait ce soir ?
Question chassée rapidement de ses pensées. La journée ne faisait que commencer, il n’y avait rien de pire pour se décourager.
Encore 3 bureaux, et elle pourrait filer.
Reprendre un café. Faire un saut chez elle pour se changer, peut-être un peu de rangement, avant d’avoir à se préparer pour le service du midi au restaurant.
On ne lui avait pas demandé de venir plus tôt ?
D’accord, peut-être au moins 2 cafés, elle manquait clairement de concentration.

2 bureaux. Elle terminerait pas celui du boss.
A ce qu’il paraissait, l’homme était la pire créature sur cette Terre. Genre un vrai démon. Du peu qu’elle voyait les employés en partant, pour le peu qu’elle les croisait, elle en avait entendu de belles.
C’était pas beau d’avoir l’oreille qui traîne. On lui avait déjà dit. Mais écouter, quand on ne faisait pas partie du même monde, c’était souvent notre seule distraction.
Alors oui, elle avait déjà bu quelques précieuses gorgées de caféine en écoutant des récits démoniaques.
Et oui, quand elle poussait la porte de son bureau maintenant, elle avait un peu l’impression de rentrer dans l’antre de Satan.

Pas d’eau bénite cependant dans le spray qu’elle avait pris en main après avoir vidé la poubelle.
Un pshiit, deux pshiit, et on frotte…
En théorie, c’était supposé se passer comme ça.
Quand on manquait cruellement de sommeil ça donnait.
Un pshiit, deux pshiit, et on renverse une tasse à café pas tout à fait vide sur un dossier qu’on aurait peut-être dû penser à pousser avant « Non, non, non, non ! »
Ah bah si, si, si, si…
Juron lâché à son intention, chiffon dégainer pour essayer de limiter les dégâts. Mais des dégâts, il avait suffit qu’elle repousse une tasse et qu’elle ouvre un dossier pour se rendre compte que plusieurs papiers étaient clairement caféinés.
Elle allait mourir. C’était sûr elle allait mourir. On apprenait ça dans la matière “instinct de survie”. Les gens démoniaques, on ne tâchait pas leurs papiers de café, jamais. Même leurs pubs qui finissaient à la poubelle ou leurs vieux tickets !
C’était une règle du B-A BA. Soit on mourait en priant pour le salut de notre âme. Soit on changeait de nom avant de prendre la fuite pour le Mexique.
… et elle, elle n’avait pas assez d’argent pour le Mexique, rip.

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“In every job that must be done, there is an element of fun. You find the fun and snap! The job's a game.”

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Mina

@Yun Mina

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OOTD ✿ C’est toujours pour lui le pire moment.

Lorsque se redressant dans ses couvertures, admirant le vide et le somptueux luxe de sa chambre, il se rend compte de sa solitude, et du vide qui habite sa vie.

Toujours il reste là quelques instants à y réfléchir. À ce qu’il pourrait faire pour le remplir. À la sensation du trou béant à l’intérieur de son cœur, incapable d’être rempli par quoi que ce soit de manière satisfaisante.

Et puis il se lève. S’habille, prend la nourriture pré-faite dans son frigo, et enchaîne les actions machinalement, en espérant trouver un sens. Trouvant dans chaque action des plus minimes ou des plus importantes un manque de sens et de finalité auquel il s’est habitué : reste d’une éducation qui ne lui a jamais laissé la place à ses désirs. Et alors maintenant qu’il est pourtant libre de tout, il ne se sent pas moins éloigné de cette cage, affreusement dorée.

Reprendre du pouvoir là où il peut. Là où les apparences lui disent qu’il a tout et où il ressent qu’il n’a rien : prenant le volant de sa voiture rutilante pour se rendre jusqu’aux bureaux de l’entreprise. Le visage froid et inexpressif alors qu’il pénètre dans le bâtiment, croisant les rares personnes déjà arrivées à cette heure. On lui a dit que cela faisait bien d’être le premier sur place, que ça faisait sérieux. Mais on lui a aussi dit qu’arriver plus tard faisait bonne image, qu’un CEO l’est pour ne pas suivre les règles. Que veut-il, lui ? Il n’en sait trop rien.

Au moins à cette heure là il se sent un peu plus libre. Personne pour s’incliner devant lui et lui proposer de tout faire à sa place. Personne pour appuyer sur le bouton de l’ascenseur avant qu’il n’ait même le temps de le faire. Personne pour le regarder avec des yeux brillants d’admiration, faussement attribuée à lui alors qu’elle est pour sa position. Un soupir s’échappe de sa bouche. Ne sachant pas comment agir, comment faire. Essayant de ça et là sans trouver pourtant satisfaction.

Lorsqu’il pousse la porte de son bureau, magnifique pièce au dernier étage avec un mur entièrement vitré, donnant sur l’immensité de Busan, il ne s’attend pas à voir quelqu’un. S’arrêtant un instant dans ses pas pour poser un regard qui peine à montrer entièrement sa surprise sur la silhouette face à lui. La femme de ménage.

Ça aussi il n’aime pas. Avoir quelqu’un qui fait pour lui des choses. Certains ne posent jamais le regard sur ces personnes qui, en souris, font tout pour rendre la vie des autres plus simples. Il l’observe un instant sans rien dire, n’ayant absolument rien remarqué de sa panique apparente, avant de commencer à s’avancer en sa direction. « Bonjour. Vous allez bien ? » demande-t-il, même si les mots lui semblent étranges venus de sa bouche. Peut-être n’arrive-t-il pas à être entièrement à l’aise avec les personnes qui lui sont employées. Craignant qu’à le voir ils s’écrasent tout de suite et ne voient pas à travers son titre. Ses pas se rapprochent du bureau et son regard s’y pose, ses yeux clignant d’incompréhension à voir le café qui mouille la table, et le dossier trempé qui s’y trouve. Il ne sait pas pourquoi. La vision lui est si délicieuse.

Un éclat de rire lui échappe. Un qui ne s’arrête pas, filant au fur et à mesure pour devenir plus grand. Ses yeux se plissant dans la joie née d’un si petit évènement. Une surprise dans son morne quotidien. « Est-ce que s’il est ruiné, ça veut dire que je n’aurai pas à m’en occuper ? » lance-t-il entre son rire lorsqu’il commence à s’éteindre un peu, voyant dans le comique de la situation une manière de se détendre un peu plus. Son regard amusé se posant à nouveau sur la femme de ménage, un sourire déformant encore ses lèvres. « Vous avez fait exprès ? » demande-t-il pour l’embêter, ses dents venant agréablement s’accrocher à sa lèvre inférieure. Son sourire ne quittant pas son visage alors qu’il continue de l’observer de la sorte sans faillir. « Je n’ai pas votre nom. Dites le moi. » souffle-t-il doucement en faisant un pas en sa direction.

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❝ i'm not fine ❞

After a day, a month, and a year, by then I thought I could recall it with a smile. I don’t think it’ll be easy for me. You still fill my days. I’m pretending to be fine with a smile on my face. I try not to think of the shadow called “you”

Woobin

Mina

@Lee Woo Bin

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OOTD ✿ Non.
Juste non.
Ce n’était pas possible !
Elle rêvait.
C’était un cauchemar.
Dans quelques secondes, elle allait ouvrir les yeux et se rendre compte qu’elle ne venait pas de faire une belle connerie à base de caféïne.
Ok… ouvrir le dossier, sortir les feuilles, éponger et… d’accord, les tâches de café ne disparaîtraient jamais… mais si elle pouvait au moins limiter les dégâts.
… ou claquer des doigts, petit tour de magie, et hop rien ne s’était passé ?
« Garde ton calme Mina, ça va s’arranger. »
ça s’arrangeait toujours dans les cinémas et les téléviseurs.
C’était vrai. En général, c’était le moment que choisissait un bel homme pour faire son apparition pour lui porter assistance. Y’avait pas mal de versions où il l’engueulait, d’accord, mais en principe, c’était supposé bien se terminer pour la maladroite.

NON. PAS CE BEL HOMME LA
Pensée horrifiée hurlée dans ses pensées dès que son regard s’était relevé au son de l’ouverture d’une porte.
Pourquoi, de toutes les personnes qui auraient pu rentrer dans ce bureau ici à cet instant, il avait fallu que ce soit le grand patron ?
On en sait rien Mina, probablement parce que c’est son bureau comme l’atteste une petite plaque à la porte.
Figée. Chiffon dans une main, bouteille de produit dans l’autre, la criminelle vient d’être prise en flagrant délit. En conséquence de quoi elle ne passera pas par la case départ et elle ne toucherait pas 20 000 balles.
Visage horrifié, panique sur les traits, elle sait qu’elle doit réfléchir et le faire vite. L’homme lui dit bonjour, il y a même une pointe d’interrogation dans sa voix, mais voilà qu’elle joue les gourdasses et bégaie de son côté « B-b-bonjour. »

Pas malin Mina. Franchement pas malin. On voit clairement que t’as jamais eu vraiment d’entraînement sur le camouflage de crimes.
Hum. Il aurait sans doute fallu sembler décontracter, répondre, sourire, s’incliner… mais bégayer et afficher clairement tout son stress à la gueule.
Elle essaie pourtant de rassembler quelques feuilles avant qu’il ne les voit, mais elle s’y prend bien trop tard… elle voit dans ses yeux, il sait et… il se marre ?
« …. »
Pourquoi est-ce qu’il se marre au juste ?
Est-ce qu’il lui fait le coup du dangereux et terrifiant psychopathe heureux à l’idée d’avoir une excuse pour la torturer avant de la tuer ?
« … »
C’est qu’il a l’air vachement de bonne humeur…
« …. »
Et l’air pas mal idiote à le fixer, bêtement, son chiffon toujours dans la main.

Des mots parviennent à ses oreilles mais la Yun n’est pas sûre de bien les comprendre.
C’est comme si le grand patron lui était finalement reconnaissant pour sa connerie… à deux doigts de lui dire merci.
Mais ce n’était pas possible ça… non ?
Si ?
… Confuse, perdue… et soudain à nouveau terrifiée à sa seconde question. Miracle, elle retrouve la parole quand elle s’incline 5 fois de suite « Non, j’ai juste… avec le pshiit pshiit… » avec le quoi ? « Désolée. Pardon. J’voulais pas. Ne me tuez … virez pas s’il vous plait ! » la fatigue. Rien que de la fatigue.
Allez Mina, il ne va pas te tuer pour de vrai.
Ok… mais est-ce qu’il demandait son nom pour le mettre sur son épitaphe ?
Regard à nouveau confus, pointe de timidité dedans, elle le relève vers le grand manitou qui s’approche… elle recule. Réflèxe. Le pas en arrière de son instinct de survie « Yun Mina. » l’aveu est soufflé… Il précède une autre forme de souffle, le soupir de sa défaite. Un job en moins, elle le craint.

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@Yun Mina

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OOTD ✿ Le bégaiement de cette inconnue lui paraît si charmant qu’il ne peut cesser de rire. Lui fait-il peur à ce point? Il ne peut s’empêcher de voir Nabi dans cette apparition soudaine, et peut-être est-ce exactement pour cette raison qu’il ne lâche pas le morceau. Peiné de ce silence prolongé auquel il n’aurait pas voulu être assujetti, il trouve divers moyens de pallier à son ennui bien que rien ne le remplisse réellement comme l’idée de se retrouver devant elle à nouveau.

Mais la femme de ménage, aussi tétanisée soit-elle, ne semble pas vouloir lui donner le contentement exact qu’il semble vouloir le chercher. Se murant dans un silence qu’il ne comprend guère, Woobin ne peut que garder son regard soigneusement accroché à son visage, attendant qu’elle lui offre au moins un mot de plus pour pouvoir broder avec. Car comment la torturer si elle ne lui donne pas de matériel? Ses sourcils se relevant en une attente perverse, se rendant compte d’à quel point cette pauvre femme ne mérite définitivement pas d’être acculée de cette façon. Tant pis. Il se fera pardonner, d’une façon ou d’une autre, et puis, peut-on vraiment l’accuser de faire quoi que ce soit de mal?

“Le pschitt pschitt. Bien sûr.” répète Woobin en écoutant les explications plus que bancales de la jeune femme, ses yeux se plissant pour la regarder plus attentivement. Lorsque le mot tuez sort de sa bouche, ses yeux ne peuvent s’empêcher de s’écarquiller. Un léger rire lui échappe. La tuer? N’est-ce pas un peu exagéré? Mais il ne peut que ressentir un peu plus la peur qui semble suinter de toutes ces pores: bien qu’il ne comprenne vraiment pas dans quel monde elle serait justifiée. “Enchanté. Yun Mina.” souffle-t-il en tentant de réfléchir à l’approche qui sera parfaite pour l’attaquer. Ou peut-être pourrait-il juste la laisser filer. Ce serait pourtant incroyablement ennuyeux, non?

“Et si j'avais envie de vous tu-.. Virer?” lance-t-il en laissant ses lèvres s’étirer en un sourire carnassier. Observant un instant son visage pour tenter de voir si elle le croit vraiment capable de l’un… ou de l’autre. Quoi qu’il lui semble plutôt logique qu’on puisse le voir comme un tyrannique boss prêt à virer quelqu’un pour une maigre erreur: de nombreux CEO ont parfait cette réputation. Les bras de Woobin se croisent, tandis que le silence s’étire. “Vous me faites une demande…” commence-t-il en ayant l’air pensif. “Non. Vous venez de me donner un ordre, non?” Un léger sourire. Appuyé. “D’accord. Ne prenons pas ça comme un ordre mais une suggestion. Je veux bien y penser. Epargner votre vi-... votre poste.” Ses sourcils se redressent. “mais qu’est-ce que je gagne en retour?” lance-t-il avant de laisser un soupir s’échapper de ses lèvres. Son corps s’éloigne de la jeune femme et vient se poser dans la chaise, “qu’avez vous à me proposer? Je suis toute ouïe.”

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OOTD ✿ C’est la merde
Il n’y a pas de meilleurs mots pour résumer la situation. Si l’histoire était un film, ils en seraient d’ailleurs le titre.
Mais comme dans toute situation - même les plus catastrophiques - il y a forcément une solution.
Et aujourd’hui, …
…
… la solution est…
Ok… il n’y en a aucune, cette fois c’est définitivement la merde. Tomber sur le patron après notre maladroit méfait, ça pouvait passer. On se prosternait, on s'excusait cent fois et dans toutes les langues connues… des fois le type était assez clément pour nous pardonner.
Mais Lee Woo Bin était, à ce qu’on disait, le mal incarné. Le genre à vous lâcher un rire démoniaque en plein milieu du cinéma mieux que Jafar.
Il allait forcément la tuer. Jeter son cadavre dans un lac, au bord d’une route… lui il s’en foutait de faire de la peine à sa famille nombreuse. Elle pouvait essayer de le faire culpabiliser bien sûr… désigner pitoyablement le fameux pshiit pshiit en le relevant dans sa main… mais la vérité, c’est qu’elle lui avait donné son nom et il allait probablement l’inscrire dans le death note.
… quoi ?

Ne cherchons pas. Dans sa tête, ça tournait bien trop vite. Il se passait trop de choses en même temps.
Entre la visualisation de sa mort, comment le patron planquerait son travail, l’arme qu’il choisirait pour la tuer… sans doute uniquement la licencier d’accord… ou la tuer ?
…
…
Pourquoi est-ce qu’il butait sur les mots lui aussi ?
Instant de doute.
Instant pas vraiment serein.
La Yun avait dégluti.
Ok Mina, garde ton calme. Dis lui que ta soeur travaille dans la police

« M-mais… »
…
Sérieusement ?
C’est tout ce que t’as ?
T’as pas trouvé mieux que ce pitoyable m-mais qu’une gosse de cinq ans aurait pu prononcer si un méchant d’un an de plus qu’elle lui avait piqué son goûter ?
Qu’est-ce qu’elle ferait Jae Hee dans ce cas-là ?
Elle lui casserait la gueule !
« Non, non, non, je n’oserais jamais ! » mais le truc c’est que, dans la famille Yun, le rôle de la badass était justement déjà pris.
Alors quand son patron lui proposait de ~~passer un pacte avec le diable~~ trouver un accord, son regard se baissait bêtement vers le fameux pshiitt pshiit à la recherche d’un truc à lui offrir.
Réfléchis bien Mina, t’as peut-être un malabar dans la poche. Si le tatouage est cool, ça doit valoir à peu près le prix de ta vie

« Je fais très bien le ménage. » oui enfin, vu ta connerie, il a le droit d’en douter « Je suis toujours à l’heure, même en avance. » … donc en marché tu lui proposes de faire ton travail « …. » qu’est-ce qu’elle pouvait lui proposer d’autres ?
Il n’avait tout de même pas en tête un truc pervers ?
…
…
Mina, pourquoi la hauteur de ton pshiit pshiit vient de se réhausser ?
Elle avait un Belzébuth dans sa vie, hors de question d’en avoir un deuxième !
…
Tu peux pas pshiit pshiiter ton patron !
…
Retire ton doigt de la gâchette.
…
Juste au cas où, c’était une sécurité.

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OOTD ✿ Woobin doit se mordre si fort l’intérieur de la joue pour ne pas exploser de rire. Il ne sait absolument rien de cette femme mais il ne peut s’empêcher de l’apprécier, trop conscient de la myriade de pensées qui doivent se faire la suite dans son cerveau et qu’il devine dans son regard paniqué. Quel méchant garçon fait-il, de trouver de l’amusement dans le fait que cette jeune femme craigne pour son job, ou même sa vie: et tout autant, il ne peut pas se résoudre à arrêter là la supercherie. Si elle n’en savait rien sur lui, sûrement n’aurait-elle pas réagi de manière aussi violente et la curiosité a percé, de se renseigner en détails sur l’image qu’elle s’était faite de Lee Woobin, avant de le rencontrer.

“... Évidemment.” répond Woobin lorsque, si directement, Mina lui déclare savoir faire le ménage. Son sourire se redresse un petit peu et il doit encore faire tous les efforts au monde possible, pour ne pas laisser le rire s’échapper. Une comique née. “C’est une superbe qualité.” commente-t-il face à sa remarque sur son sens de la ponctualité, croisant les bras et acquiesçant l’air de réfléchir très sérieusement à sa proposition. Mais est-ce ça qu’elle donnerait à un homme qui semble la menacer? Ne tient-elle donc pas à la vie?... Un sourcil se redresse et Woobin ne peut que se sentir rassuré pour elle, que ce ne soit que lui en face.

Peut-être vaut-il mieux la libérer. Poussant un soupir pour s’y résigner, il s’apprête à lui dire qu’elle n’aura aucun problème vis-à-vis de son travail ou de sa vie, lorsque le coin de son œil capte le pshit pshit qui remonte dangereusement à sa hauteur. Une de ses sourcils commence à monter, et son sourire déchante un peu. “Yun Mina?...” demande-t-il en continuant à observer l’objet, comme pour tenter de se rassurer. Elle n’est pas vraiment en train de le menacer, si?.... Cette femme tient quand même un peu plus à sa vie que ça, non? Et lorsque le doigt s’enroule autour de la gâchette, Woobin déglutit légèrement.

“Allez y.” souffle-t-il de sa voix grave, rapetissant l’espace entre eux pour pouvoir regarder un peu plus intensément au creux de ses yeux sombres. “Vous pouvez appuyer sur la gachette. De toute évidence vous vous sentez en position de faiblesse, alors….” souffle-t-il en pliant finalement légèrement les genoux, comme pour positionner son corps de la façon idéale pour qu’elle puisse l’asperger. “La poitrine il ne vaut mieux pas, c’est mieux directement dans les yeux. Je sais que je suis grand.” affirme-t-il avec un petit sourire, fermant les paupières face à l’appareil pour recevoir sa sentence. Peut-être est-ce lui qui est suicidaire au final, pour se présenter à elle en demandant à ce que ses paupières soient brûlées, espérant au moins que, si liquide de nettoyage arrive sur son visage, il partira assez facilement en s’aspergeant d’eau. “Après ça, ne pourrions-nous pas conclure que nous sommes définitivement amis? Nous avons plus que brisé la glace.” achève-t-il en attendant sagement, hâtif d’assister à sa réaction.

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OOTD ✿ Si seulement ses pensées pouvaient s’arrêter de tourner dans la panique pour lui permettre de se concentrer un peu.
Si seulement elle avait les capacités d’être plus attentive pour mieux déchiffrer l’attitude de l’homme qui lui faisait face…
Elle aurait pu comprendre qu’à ce sourire, elle ne risquait ni sa vie, ni son poste maintenant. Un peu plus observatrice, un peu mieux liseuse d’esprit, elle n’aurait pas eu à lever le spray de l’angoisse pour menacer presque inconsciemment son patron.
Geste défensif plus qu’offensif… mais geste déterminé néanmoins, assez pour que son doigt ne relâche pas la gâchette qui la fera licencier à coup sûr.
Son nom n’abaisse pas plus la menace.
Reprends-toi. C’est ton patron… même si ce n’est que pour quelques minutes
Pensée de raison qui ne suffit pas plus. Tristement.

Alors quoi ?
Le dénommé Lee Woo Bin est destiné à connaître ce sort funeste ?
Tout ça parce qu’elle a fauté dans son boulot ? Tout ça parce que ses “menaces” prennent une direction scandaleuse dans son imagination ?
Est-ce vraiment la vie de hors-la-loi qu’elle veut mener ?
Pourchassée par les autorités pour avoir pshiit-pshiiter un homme de pouvoir ?
…
D’accord, peut-être qu’elle en faisait un peu trop.
Peut-être que son imagination s’emballait…
Peut-être qu’elle n’allait pas devoir rentrer en vitesse, faire ses valises et fuir dans un pays lointain où elle ne porterait jamais de combinaison associée à un pénitencier.
Oui. Seulement peut-être….

… Mais au moins, l’invitation avait eu le mérite de la décontenancer.
Un regard surpris, la perdition au fond des pupilles et l’incompréhension sur les traits… elle avait regardé le grand patron, l’air si terrifiant qu’était supposé être Lee Woo Bin, coller son front si proche de la mort « Quoi ? » t’as parfaitement bien compris Mina. L’homme te demande de lui tirer dessus si ça peut… t’aider à aller mieux ?
Et il te propose même de le faire directement dans les yeux…
…
…
Une erreur 404 comme on dit dans le jargon de derrière les écrans.
On aurait presque pu entendre le son d’un bug de système windows ou voir dans les yeux de la demoiselle l’écran bleu fatidique.
Et tandis qu’il semble prêt à affronter la mort - ou presque - l’homme ferme les yeux avec le sourire de celui qui a bien vécu et sent que le moment d’affronter son trépas est acceptable.

Et elle reste là. Stupide. Le doigt sur la gâchette, le pshiit-pshiit contre un front… de longues secondes tandis que le mot “amis” vient cramer les derniers neurones fonctionnels de son cerveau s’il en restait.
…
“Brisé la glace” …
…
Les mots se répètent bêtement dans sa tête de trop longues secondes de plus jusqu’à ce qu’enfin, dans une expression de réalisation évidente, elle n’abaisse son arme « Pardon. » un début qui lui ressemblait plus « … mais quand est-ce que vous me virez du coup ? » parce que t’y tiens tellement que ça abrutie ?
Non ! Surtout pas !
« Enfin… j’veux dire… ça me va ! Mais c’était pas la suite logique ? » si on se fiait à sa réputation, l’homme devrait même être en train de lui hurler dessus.
…
…
Et pourtant, depuis le début, il ne l’avait pas fait… non ?
…
« Genre : sortez de mon bureau, que je ne vous revois plus traîner dans mon entreprise. La racaille comme vous entache notre image. De ma vie, je n’ai jamais été aussi humilié. Je vous maudis sur toutes les futures générations de votre famille. Et etcetera… tout ça… » c’était quoi ça ? Le texte qu’elle lui refilait ?
…
Il y avait peut-être erreur sur le casting… finalement…
Soit ça, soit il avait un jumeau du bien… ou un sosie.
…
…
Mais là, comme ça, l’erreur de casting pour le grand patron méchant semblait plus probable non ?

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OOTD ✿ A peine voit-il l’arme du crime vaciller que son sourire augmente. Il a gagné. Woobin ne sait pas exactement quel jeu il menait, mais il sent une satisfaction certaine à voir le pshit pshit redescendre au niveau du sol, imaginant bien, au final, qu’il n’aurait pas tant fait le fier avec les yeux brûlants. “Il n’y a pas de mal.” s’empresse-t-il de lui communiquer avec une douce esquisse, se redressant et s’étirant légèrement, la tension dans son dos se faisant entendre. C’est en gardant le silence et avec un intérêt certain qu’il l’entend aborder le sujet de son emploi, son regard se faisant un instant taquin. Il ne peut pas lui répondre tout de suite. Ce serait trop facile. Seule sa conscience lui intime de ne pas la torturer trop longtemps, sinon le jeu aurait pu se poursuivre éternellement.

“C’est vrai que je n’y avais pas pensé. Vous virer?...” lance-t-il avec un sourire amusé, faisant mine de réfléchir à l’idée quelques secondes, les doigts accrochés à son menton. Mina lui fait même l’honneur de lui donner son script tout prêt à lui lancer, la lueur dans son regard augmentant un peu plus à chaque mot qu’elle lui offre. Accrochant ses dents à sa lèvre inférieure, Woobin doit faire preuve du plus grand self control pour ne pas exploser de rire face à elle. “Je ne sais pas. Vous dites que ça vous va, mais en même temps, si le script est déjà préparé…” Le jeune homme croise les bras et plisse les yeux un instant pour la regarder. “Aurais-je même l’air convainquant? Laissez-moi essayer…” Il s’éclaircit la voix, tire légèrement sur son col, et tente de prendre l’air le plus effrayant dont il est capable. “Yun Mina.” souffle-t-il d’une voix grave, “mon ego est si fragile que chacune des erreurs effectuée par un de mes employés me paraît comme la plus grande offense. Quoi?... Oserait-elle me faire ça, à moi? Pour qui se prend-elle?” lance-t-il en posant la main sur sa propre poitrine, laissant le sourire remonter un instant avant de le forcer à redescendre. “C’est vrai. Elle n’est rien par rapport à moi. Le grand Lee Woobin, le CEO de cette entreprise, titre qui, par la même occasion, me donne la grande opportunité d’être un tyran diabolique dénué d’empathie…” Un petit silence, “il n’y a donc pas d’autre option que de vous virer. Mais simplement vous virer, ce serait trop facile, non? Il faudrait faire circuler votre nom, que vous ne puissiez vous faire embaucher nulle part d’autre. Et en plus de ça, peut-être pourrais-je en profiter pour faire de vous une esclave officieuse sur le côté, vouée à répondre à mes plus petits désirs jusqu’au jour où je penserai, peut-être, que vous vous êtes racheté un minimum…” Il acquiesce, et lance un sourire vers Mina, “c’est bien plus excitant. en effet. peut-être suis-je trop ennuyeux à votre goût?”

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OOTD ✿ Mina… est-ce que tu ne serais un peu stupide ?
Est-ce que tu n’aurais pas des envies inavouées de te foutre dans la merde ?
Genre, le drama, c’est ta passion !
Parce qu’insister sur un licenciement…
Ok, c’est vrai que ça paraissait très con. Encore plus quand son patron révèle qu’elle vient de lui souligner une solution qu’il n’a pas envisagé seul.
« … » on se sent un peu bête non ? Là, à ouvrir la bouche et à la fermer comme un poisson, sans former le moindre son… et en cherchant ce qu’on peut dire pour lui faire oublier le truc qu’on vient pourtant de lui suggérer.

On peut reconnaître à l’homme un certain talent en matière de suspens. On doit même.
Et tandis qu’elle songe à lui répondre, de façon un peu culottée, à lui conseiller d’oublier cette idée d’essai, l’homme se lance
« …. » et la laisse sans voix…
Quoi ? Cette exagération théâtrale colle dans ton imagination dramatique ?
Un peu.. faut l’avouer… surtout l’image du tyran diabolique qu’elle s’est laissée dépeindre.
Alors elle se voit bien finir en esclave ?

Ne sois pas si naïve Yun Mina, l’homme plaisante, c’est évident !
…
…
« … »
Dis quelque chose, calme le Nemo qui est en toi.
« En fait… j’aime bien l’ennui… » oui… elle préfère le gentil patron chiant parce qu’il oublie qu’on peut licencier les gens. Une image inattendue… mais bien plus sympa pour son compte en banque « En plus, si je puis me permettre, votre version de licenciement m’a l’air assez illégale. » est-ce qu’elle le mentionne au cas où ?
…
Il a souri. Il plaisante. Elle en est sûre… disons pratiquement sûre !
« Je le sais parce que j’ai fait des études de droit. » mais au cas où, mentionnons tout de même le plus grand échec de sa vie oui.
Pas sûre, en revanche, de vouloir parler du pourquoi et du comment elle a terminé à menacer son patron d’un pshiit pshiit alors qu’elle est la maladroite de l’histoire.
La vie et ses chemins tortueux !

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A spoonful of sugar

“In every job that must be done, there is an element of fun. You find the fun and snap! The job's a game.”

Woobin

Mina

@Yun Mina

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OOTD ✿ L’entrevue l’amuse. Si Woobin avait su auparavant que sa femme de ménage était aussi facile à taquiner et aussi amusante, sûrement l’aurait-il coincé et lui aurait fait peur bien avant. Alors que se déroule son discours diabolique, il ne peut que ressentir la satisfaction, qui, il l’imagine, doit être celle des acteurs qui se produisent sur scène: une joie battant profondément dans sa poitrine. La hâte de voir sa réaction. L’amusement que lui provoque l’échange, tout entier léger, et il l’espère, pas réellement traumatisant pour la jeune femme. Alors même que les mots se sont échappés, son regard reste brillant, et son sourire incapable à redescendre. Ses dents, même, viennent s’accrocher à sa lèvre inférieure, témoin de son intérêt. Il est pourtant rare pour lui d’adopter un tel comportement dans son bureau, qui est plutôt témoin de ses expressions les plus froides et de son comportement le plus blafard. Il faut croire que récemment, les surprises ne cessent de s’accumuler.

Un de ses sourcils se relève lorsqu’elle lui apprend apprécier l’ennui. Un léger rire s’échappe de ses lèvres, et il croise les bras, histoire de l’encourager à continuer à parler. Acquiesçant à chacune de ses phrases, il s’autorise à rire une nouvelle fois lorsqu’elle lui donne un petit aperçu de son passé, laissant ses lèvres se refermer. “... C’est tout?” ne peut-il s’empêcher de demander, taquin. Son visage penche sur le côté et il l’observe sans rien dire à petit instant, avant de reprendre la parole. “J’ai dit tout ça… Et c’est tout ce que ça vous inspire?” Peut-être aime-t-il bien trop le jeu. Une petite moue vient prendre part de ses traits, celle-ci moins exagérée et plus réaliste, et il fait finalement le tour de son bureau pour venir se rasseoir sur son siège. Pointant la chaise en face de lui, il lui adresse un sourire, qui serait de convenance pour tout employé. “Asseyez-vous.” intime-t-il en ouvrant un tiroir, faisant mine de chercher quelque chose, avant d’en tirer une feuille de papier qu’il vient poser sur la table devant lui. “Si vous avez fait du droit alors vous êtes en capacité de nous rédiger un petit contrat. N’est-ce pas?” lui demande-t-il en relevant son regard brillant en sa direction. Woobin improvise, totalement. Aucune idée de ce qu’il pourra bien inventer à lui faire signer pour qu’elle reste un peu plus longtemps, il n’a aucune envie de mettre fin si vite à l’échange, qui lui a donné son quota amusement de la journée. Un long soupir lui échappe, qu’il espère suffisamment peiné. “Avant de faire quoi que ce soit je me dois de vous poser la question.” souffle-t-il en laissant tourner son stylo entre ses doigts. “Quelle est votre conclusion? Suis-je un démon, ou un gentil garçon?”

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❝ i'm not fine ❞

After a day, a month, and a year, by then I thought I could recall it with a smile. I don’t think it’ll be easy for me. You still fill my days. I’m pretending to be fine with a smile on my face. I try not to think of the shadow called “you”

Woobin

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@Lee Woo Bin

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OOTD ✿ C’est tout ?
Quoi c’est tout ?
… la confusion passe dans le regard de la jeune femme et elle étudie son patron en laissant sa bouche faire le poisson. ça ne lui donne pas un air très intelligent, c’est vrai. Mais le patron qui se voulait démoniaque dans son esprit… a un don pour perturber le fil de ses pensées.
Est-ce là un pouvoir des enfers ?
Il sait surprendre, c’est le moins qu’on puisse dire.
Son postérieur rencontre la chaise et Nemo poursuit une fois de plus avant de refermer la bouche.
Par contre, l’air d’incompréhension, la plus totale incompréhension, ne quitte pas son visage tandis qu’il lui parle de rédiger un contrat.
…
Il est bizarre le patron, vraiment très bizarre.
Soit c’est un grand génie du mal… soit il s’est cogné la tête fort ce matin.
Elle hésite… mais ose finalement demander « Un contrat de quoi ? » parce qu’un contrat de licenciement, ça ne s'écrit pas vraiment.
Mais il n’est plus question de ça, et elle avoue « J’ai du mal à vous suivre…. » venant de celle qui a manqué de pshiiter son patron, n’est-ce pas un peu culotté ?

Il doit ceci dit lui faire moins peur, parce qu’elle ose finalement demander face à cette question « sincèrement ? » pourquoi ? Tu comptes lui mentir la gueuse ? « Vous allez pas vous fâcher ni rien ? » non parce qu’on ne savait jamais…
…
En même temps, vu tout ce qu’elle avait déjà fait jusque là… qu’est-ce qu’elle risquait de plus ?
Le regard reste méfiant pour encore quelques secondes… elle inspire, elle expire… puis elle prend une dernière grande bouffée d’air avant de se lancer « En fait maintenant, je vous trouve surtout bizarre. » et bizarre c’est mieux ? « Du coup, je ne sais pas si c’est un bizarre qui fait peur, ou un bizarre sympa. » le regard redevient méfiant quand elle analyse le minois en face d’elle à la recherche de réponses… « Vous n’êtes pas un bizarre psychopathe hein ? » … question trop directe à poser à son patron sans doute…

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OOTD ✿ Un rire franc vient finalement percer au coin de ses lèvres pour s’épancher et remplir l’espace qui, il y a seulement quelques dizaines de minutes, devait être entièrement silencieux.

Une esclaffe qu’il peine à arrêter, main qu’il vient poser avec attention contre son estomac pour en retenir les sursauts, imaginant bien qu’il ne fera qu’un peu plus la perturber avec son comportement qui, en tous égards, ne fait aucun sens.

Et plus il semble la perturber, plus l’envie de continuer se fait forte dans sa poitrine.

Woobin tente de reprendre son calme. Il se mord si fort la lèvre qu’une certaine douleur y pointe, et il pose son coude sur le bureau, se donnant un air plus décontracté que plus tôt.

Il n’y a pas une trace du démoniaque CEO qui pourrait tout faire à une pauvre petite employée qui a ruiné ses papiers.

Il y a simplement un homme…

Bizarre.

C’est elle qui a dit ce mot! Il ne sait pourquoi l’idée remplit à nouveau son cœur d’une joie indicible, et pourquoi le rire veut à nouveau sortir de ses lèvres. Il ne suffirait plus qu’elle fasse courir une rumeur à son sujet, expliquant que le CEO de Angel Beauty n’était pas un homme froid, calculateur, manipulateur et sans cœur, mais bien un taré sorti de l’asile le plus proche.

“Vous avez l’air d’avoir bien réfléchi à la question.” souffle-t-il en s’emparant d’un stylo qu’il vient taper avec un petit rythme contre le bureau. Son regard ne peut s’empêcher de se faire appuyant en direction de son visage, comme analysant chacune de ses parties, afin d’y trouver une conclusion, qui bien sûr, n’existe pas. “Tout ce qui est sûr, c’est que je suis bizarre. Totalement bizarre.” répète-t-il en plissant les yeux, se demandant si elle prendra une nouvelle fois peur à se rendre compte de ce qu’elle vient d’avouer à son patron. “Ce n’est pas un motif de licenciement, ça, aussi? Ce n’était pas au contraire l’opportunité de me couvrir de compliments élogieux afin de revenir dans mes bons petits papiers?” lui adresse-t-il avec un sourire et un regard aussi taquin qu’interrogateur. “Quelque chose en moi a envie de vous faire signer un papier qui dirait que tous les jours à la même heure, vous seriez contrainte de renverser du café et me faire la conversation, comme ce que vous venez de faire.” Il passe une main dans ses cheveux et se rappuie sur le dossier de son siège, “voyez vous je m’ennuie terriblement. c’est dingue, d’être aussi bizarre et de ne pas trouver quelqu’un qui a le courage de vous regarder dans les yeux pour le dire. surtout pas une employée.” Et Woobin lui adresse un sourire franc, lui qui a trop l’habitude de l’hypocrisie et des faux semblants, exécrant ça en tous points. “Si je peux me permettre, vous êtes très bizarre aussi. On a convenu que c’était un compliment, non?”

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OOTD ✿ Il rit.
La confusion redouble sur le visage de Mina.
Ok… il s’est peut-être cogné la tête ou un truc du genre avant de venir au travail.
Peut-être comme un genre de choc qui aurait déréglé entièrement sa personnalité. C’est possible ce genre de choses ?
Elle n’en sait rien, elle n’a pas fait médecine… encore moins une spécialité en psychologie.
Elle se retient de le lui demander… mais les mots se lisent sans doute dans son regard.
vous êtes sûr que ça va ???
Non. C’est évident. Il ne va pas bien.
Il va peut-être enterrer son cadavre quelque part parce que c’est un fou dangereux ou ne pas qu’elle ruine sa personnalité.
Ou bien il va simplement rire.

« Un peu. » en fait, elle y a sans doute pensé comme un être cruel. Bizarre c’est mieux. Ou pire quand il y a psychopathe derrière. Pourtant ça l’a fait rire.
Du coup elle hésite. Mais il confirme… puis elle ne sait plus si elle ne doit pas ravaler ses mots. Parce qu’il marque un point.
Est-ce qu’elle peut faire machine arrière ?
« Je pense aussi que vous êtes un homme… hum, incroyable, bien évidemment. » bien tenté… mais trop tard. S’il doit te virer, il te vire jeune fille.
Il ne le fera pas. Ou peut-être.
…
Il joue avec son cerveau, c’est ça le truc. Il est dans sa tête pour la dérégler le fourbe !
Non Mina, l’ennuyé…

« … » … elle le fixe, elle ne le quitte pas du regard, elle l’écoute et elle se dit qu’il entre probablement dans son top 10 des gens les plus étranges qu’elle a déjà rencontrés… et pourtant, elle a une famille un peu hors norme.
Mina, il marque un point, toi aussi t’es dans le top 10
« Vous voulez m’embaucher pour que je renverse du café ? » … et pour faire la conversation…
D’accord, il est au moins à trois places au-dessus d’elle dans ce classement « Mais de quoi est-ce que vous voulez que je vous parle ? A côté du vôtre, mon quotidien est soporifique. » … et pourtant c’est lui qui s’ennuie selon ses dires…
Alors elle se permet, finalement elle ose…
« C’est vrai ce que certains disent alors… » de quoi ? Que certains employés ont déjà disparu de manière étrange ? « On s’ennuie en haut d’une tour ? »

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